Après 80 kms, j’atterris Chez Rémi et Hélène ou nous nous sommes invités pour le repas du midi. Hélène s’est surpassée comme à son habitude et nous prenons la route vers 14h30 complètement rassasiés.
Un peu plus tard, la montée du Puy Marie en seconde pour la RGST se fera en première pour la MAGNAT DEBON.
A St Flour, le couvercle de la magnéto de la 350 veut se faire la male, il s’est dévissé. En démontant la pipe d’admission du carbu, Guy casse la vis de serrage diamètre 5. On se dépanne en démontant une vis de bonne section sur la remorque.
La 350 roulait derrière avec son phare allumé, ce qui me permettait de mieux la repérer dans mon rétroviseur. Puis, Guy a dû couper la lumière car sa batterie chauffait anormalement, plus de 11 volts en sortie de dynamo, le conjoncteur disjoncteur ne semble pas remplir son rôle ; Dynamo et conjoncteur venait d’être refait et révisés par un professionnel dont nous tairons le nom dans ces lignes…
En arrivant à Saugues, la roue arrière de la 500 bloque de plus en plus au freinage. Décidons de démonter.
Au camping, nous sommes près des tribunes du stade et d’un immense hall qui nous permet de démonter la roue à l’abri ; c’est sans appel, la bague en bronze dans laquelle passe l’axe de commande de came de frein est sectionnée. Nous détalonnons les mâchoires de frein aux endroits où elles portent le plus. Demain, j’utiliserai mon frein arrière qu’en cas d’extrême nécessité... Rouler sans frein arrière avec une remorque nous apprends à conduire différent.
Nous avions prévu faire un crochet par Valons Pont d’Arc. Devant l’état de mon frein, décidons de prendre le plus court pour rejoindre Ste EULALIE.
A Monistrol, alors que nous prenons une photo, nous constatons que la molette de serrage de la colonne de direction de la 350 s’est fait la malle ; une chance, la tige de serrage et les pièces du bas sont encore là. Une rondelle et un écrou freiné nous dépanneront provisoirement.
Mont Gerbier de Joncs, enfin, nous sommes arrivés.
Au camping de Ste EULALIE, nous découvrons qu’un écrou de cadre de la Scoumoune est parti sur les routes de st Jacques de Compostelle. Peut-être qu’on le retrouvera à Conques ;
Vendredi après-midi, Eric Musso qui avait été contacté par les mobylettes bleues nous fournit l’axe en question au pas de 150 et non de 125 comme on le pensait.
Vers 23h30, mon fils Pierre que nous avions contacté depuis Saugues est arrivé avec deux bagues bronze en état pour mon frein arrière, une des deux est à la bonne dimension ; merci Pierre. Samedi matin, debout 7h pour remplacer la pièce défectueuse. Tout était démonté depuis la vielle pour gagner du temps.
Pour une fois, nous sommes à l’heure à l’assemblée générale.
C’est une première.
En attendant le repas de midi, Guy s’inventorie de démonter la béquille latérale de la 350, mon fils Pierre qui était avec nous lui fait découvrir qu’en fait son cadre est coupé au niveau de la commande de frein.
Le moral de notre Guy national est dans le fond du sac.
Nous sommes dépannés par le fils de l’employée du camping dans les 5 heures qui ont suivi la découverte du problème. Tout compte fait, la Scoumoune a le derrière bordé de NOUILLES.
La manifestation est marquée par la sortie de route d’un des participants qui terminera malheureusement le week-end à l’Hôpital du Puy en Velay. Un choc à la tête, une jambe mal menée avec plaie et découverte à cette occasion d’un problème au poumon antérieur à l’accident. Un mal pour un bien sans doute.
Ah, j’allais oublier que j’ai pris possession au cours de ce week-end de la 100 TERROT que j’avais gagné à la tombola organisée par le TERROT Club. Pierre qui est venu en fourgon s’est occupé de son transport vers le Limousin. On notera en aparté que les roues après gonflage tiennent encore la pression bien que les pneus soient dans un état fort avancé. La phase dégrippant et démontage est déjà engagée.
Le week-end est terminé, et décidons de faire un tour par Vallons Pont d’Arc. Une décente de l’Ardèche nous appelait. En repartant, la Magnat Debon a manifesté son mécontentement et nous avons eu des difficultés pour la redémarrer. Les orages de la nuit l’ont mise de mauvaise humeur.
Mercredi, nous décidons de prendre le chemin du retour et de passer par le Puy En Velay pour faire un petit coucou à jean Luc, le blessé du week-end, au centre hospitalier. La surprise est totale, c’est dur d’être hospitalisé loin de chez soi.
Repartons vers 16h en direction de Riom Es Montagne, les orages sont menaçants et pas un toit pour nous abriter à l’horizon, en 3 minutes, nous sommes trempés, nous nous arrêtons au premier hôtel, c’est un 3 étoiles, nous n’avons pas le choix…
Le lendemain, nous mangeons à Riom, il fait beau mais couvert. Nous nous quittons quelques kilomètres avant Meymac. Je prends la route vers Eymoutiers et Guy va plus au sud vers son domicile.
J’arrive chez moi vers 18 h après m’être fait rincer deux fois.
Je téléphone à Guy pour prendre des nouvelles et j’apprends qu’il est en panne de magnéto depuis plus de 2 heures. Le talon bakélite du rupteur s’est fait la malle ; Un plombier de passage voyant sa détresse a tenté sans succès et avec beaucoup de compassion de l’aider. Un ami récupèrera en toute fin de journée l’équipage en détresse.
La SCOUMOUNE a encore sévi.
Le lendemain, je passe chez Guy avec quelques rupteurs, HOURAH !!! Il y en a un du bon modèle. En démontant le pignon de la magnéto, la vis en bout de l’arbre casse net.
Notre ami Jacki dans les jours suivants se chargera d’extraire le morceau de vis cassé…
Guy appelé« la SCOUMOUNE« par les initiés est prêt pour un nouveau voyage.